Je sais bien que dans ton coeur
il y a des îles bleues et des fleurs,
des enfants qui rentrent tard,
des avions qui passent par hasard.

Tu m´en parles avec des mots
que je n´entends jamais à la radio.
Tu dessines dans le vide
les palais maudits de l´Atlantide.

Oh ! Oh !

T´envole pas sans moi,
prends-moi dans tes bras.
T´envole pas sans moi.
Oh ! Oh !

Les grandes statues de corail
se font l´amour et perdent leurs écailles.
Je sais que tu imagines
des guerrières à la peau grenadine.

Oh ! Oh !

Tu voyages en clandestin
sur le cargo ivre de ton destin.
Tu as découvert un monde
où l´eau du chagrin n´est pas profonde.

T´envole pas sans moi,
prends-moi dans tes bras.
T´envole pas sans moi.
Oh ! Oh !

Quand tes rêves font escale
le temps de t´inventer d´autres cavales,
tu reviens dans mon décor,
et alors tu réapprends mon corps.

Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !