De ma f´n´etre j´vois des gens qui courent Et qui savent bien c´qu´ils ont a faire Quand moi je me planque tout l´hiver Pour écrire d´ soit disant discours
De ma f´netre je vois des tas de gosses Qui ne savent pas encore c´ que c´est Que de voir passer sous son nez Le temps qui court et nous cabosse
De ma f´netre j´vois tes grands yeux Qui m´répètent que j´suis ta femme Qui m´disent de plus faire de drame Plus m´faire de bile puisque qu´on est 2
De ma f´netre j´vois une petite fille Qui crie qu´on ne l´écoute pas Et qui du bout de sa p’tite voix De mes souvenirs me rhabille
De ma f´netre j´vois des autres fenêtres Des gens qui regardent des autres gens Des chagrins qui croisent des tourments
Des tourments qui vont faire la fête
De ma f´netre j´vois tes grands yeux Qui m´répètent que j´suis ta femme Qui m´disent de plus faire de drame Plus m´faire de bile puisque qu´on est 2
De ma f´netre j´vois des p´tits moineaux Qui s font un régal de ces miettes De ma vie que je leur jette Et ils s´envolent aussitôt
De ma f´netre j´vois mon heure de gloire S´ marrer avec mon jour de chance Quand j´attends comme une évidence Ma bonne étoile picole au bar
De ma f´netre j´vois tes grands yeux
Qui m´répètent que j´suis ta femme Qui m´disent de plus faire de drame Plus m´faire de bile puisque qu´on est 2
De ma f´netre j´vois mes idéaux Trainer avec les idées d´en bas De belles histoires qui n´avancent pas Qui prendront le dernier métro
De ma f´netre j´vois mon prince charmant Qui s´fait la malle avec mes rêves Un beau conte de fée qui s´achève Ils n´eurent pas beaucoup d´enfants
De ma f´netre j´vois tes grands yeux Qui m´répètent que j´suis ta femme Qui m´disent de plus faire de drame Plus m´faire de bile puisque qu´on est 2