La rue la vrai c´est quoi, toi ou lui, lui ou moi ? C´est la nuit et ses chats, ce que tu vis ce que tu vois
Toute ces fois ou ça pue sur le toit ou en bas Loin de la n´oublie pas que ceux qui se tuent se vouvoient C´est des gosses qui jouent sur les tourniquets C´est pas à Bobigny qu´habitait Michel Fourniret À la télé j´les vois [prier] une grève de CRS À la cité y´en à qui attende le nouveau CLS, sans passer par Cetelem Ils jouent pas au Monopoly, ils ont l´monopole c´est réel Les vacances à Carthagène, ils vivent comme des Kardashians, ou comme des proches de Ben Laden Les gars j´suis en pleine forme, franchement vous êtes dans la merde, j´me sens comme Edinson quand il a maitrisé la foudre M´inviter en feat, j´crois qu´vous avez tout à perdre, j´me sens comme Versace kho, quand il a apprit à coudre
Loin d´la belle époque tes potes sont sur tes côtes, les miens sont sur les docks, le proc naadine o mouk Sale plouc yaatik mout J´ai l´talent boulimique, j´contrôle mille marionnettes mais j´parle jamais aux flics Tu parles sur internet, j´fais pas d´l´informatique, poto j´vais t´formater, arrête allah yehdik Ça bosse au millimètre, connais aucune limite, y´a des mecs qui vont t´mettre dans l´coffre du four matic Et c´est moche comme une jeune actrice addicte à la hess Ou un trans qui ièch dans la bouche d´un banquier Suisse C´est la i-ve, nan c´est pas un rêve, réel sans décor Fort fort, l´humain est un rat, les hommes sont des porcs
Pire pire, d´autres nient l´amour, glorifient la peur Ont l´ambition de dépasser l´Créateur Clone des vaches, vas-y fils de taimp, aller clone des chèvres Et un jour plus d´cinq-cents mille hommes dans une armée vierge J´parle des multimilliardaires, qui en un virement éradiqueraient les guerres Et le pire, j´suis désolé mon Dieu, à leur place j´pense pas que j´aurais fais mieux Mains en or, putain d´cœur en pierre, j´te parle pas d´la bite Boit le jack, roule la, roule la weed dans un coupé sport Aucune peur, pour ceux qui implorent en regardant l´heure, faire des morts, niquer des mères tout ça sans efforts
Parcours long, douleur éternelle, plaisir éphémère Peu bavard, avare en amour, souvent sur les nerfs Paris-Nord, que des solitaires, c´est les cités d´or, nous on dort une fois par semaine, repos dans la mort Dans ta mère, aller nique tes morts, vide mon container Grand ténor, pas de grand écart, rappe avec l´équerre Quand on sort, freulo dit à ta soeur, aller dit à ta soeur J´suis le pire, j´connais bien l´phisio, j´parle pas au videur J´suis à l´heure, j´vais pas m´faire doubler par les rabatteurs On est fort, dénoncer ou fuir, on ne sait pas faire
J´ai ma part, on va rien laisser à ces amateurs Peur de qui, peur de quoi ? On va tous mourir