[Ahmad] Yeah, han, hey Et c´est la peur du vide aïe La grandeur du titre man Dis toi j´me suis mis le doigt dans l´oeil du tigre
C´est l´heure du creampie Suis je assimilable ? J´suis tout seul oui, vous êtes plus de six milliards han Voici l´Iliade ok un faux depart Miracle, tirade et un bouquet de sensimilia J´suis qu´un sindbad moi sans port d´attache cash J´ouvre les esprits comme, comme Aldo l´apache En fat flow un adage en vase clos J´dépeins l´époque comme un lascar de Lascaux Et je lâche prise et j´prends du style Un doigt pour votre honneur Un vocoder sur votre chant du cygne
[Sako] Béni par la gold ils le sont par le tribunal Car pour ne pas en oublier le code ils l´ont glissé dans le pénal
Malgré les coups de fouets, on se lasse pas de rêver C´est un luxe de l´faire alors on rêve de luxe et d´s´élever Crise économique, panique dans les rangs d´l´état La finance réclame l’assistance mon peuple lui offre la vendetta Cri de terreur, Bilderberger Tu n´m´attendais pas mon rap et moi sommes le fruit des erreurs Je tire à vue sous l´feu des projecteurs alors enfermez moi Encensez moi, enterrez moi mais entendez moi J´te vois t´gratter la tête profite ça distraira tes couilles Tu captes rien à mon rap ? Te casse, les experts analysent les douilles
[Ahmad] Han, en général j´parle aux chiffres c´est ma logique Un hamac sur mon arbre généalogique yo C´est ça mon style bref, paye moi J´ai le syndrome du sale role appelle moi Sam Rothstein Ex fan des sixties j´suis l´genre d´artiste hasbeen en Jordan 6 Et j´reste magique oui à chaque fois oui Je lâche pas, j´vomis un peu d´sang et une orange de Jaffa Marginal j´dunk sur l´arbitrage Punk is not dead et le futur sera matinal hey Qui controlera ce monde ? Qui va le regretter ? Dans cette course contre la montre j´reste à l´heure d´été
[Sako] Deux jours de pause, cinq de travail Balade au champ de bataille Les soldats sans cause errent dans la pagaille Sous prozac dans la spirale ils tirent à vue Pour un plasma de grande taille ils s´allument puis hallucinent qu´leurs ptits déraillent C´est la lutte dès qu´j´pose un pied par terre Donc j´aiguise ma plume et vise la lune, interstellaire drive by Invisible pour la masse y´a rien à faire Le temps passe à un train d´enfer et j´reste en guerre comme Wallace Debout du milieu du jour à celui d´la nuit Combien abandonnent au milieu de l´amour et de la vie ? Des rues prisées aux méprisées, le ton monte comme les dettes
Car dans les jardins de l´Elysée les feuilles tombent pas les têtes