Quoiqu´en disent certains taulards L´homosexualité se pratique entre bagnards Certains vivent en couple Comme cet unijambiste et son jeune copain Lui était d´Angers mais il était dangereux
Et un jour que du kilomètre quarante-deux Il s´ont partis à six gaziers Leur cavale a mal tourné
Voici l´histoire d´un homme Que l´on dévora En le faisant rôtir avec Sa propre jambe de bois
Leur bateau a fait naufrage Ils auraient du brûler un cierge Ici la mer n´a qu´un rivage C´est la forêt vierge Pendant douze jours ils ont marché A trois couples chacun de leur côté Affamés, perdu et hagards Ils sont revenus à leur point de départ
Voici l´histoire d´un homme Que l´on dévora En le faisant rôtir avec Sa propre jambe de bois
Voici l´histoire d´un homme Que l´on dévora En le faisant rôtir avec Sa propre jambe de bois
Mais le boiteux est revenu seul Avec la mine de celui qu´a bien mangé Sa besace servait de linceul A son jeune copain découpé Il mentit quand on lui demanda Où était passé son amant La vérité c´est qu´il le bouffa Et qu´il abandonna
Les restes sans faire de sentiments
Voici l´histoire d´un homme Que l´on dévora En le faisant rôtir avec Sa propre jambe de bois
Voici l´histoire d´un homme Que l´on dévora En le faisant rôtir avec Sa propre jambe de bois
Les frères Grandville pour le punir Lui plantèrent un surin dans le buffet Les autres n´ont rien pu faire Ils étaient partis, j´sais pas quoi faire L´unijambiste a payé très cher De sa vie, car les deux frères
Ont fait cuire sa cuisse et son jarret Et l´on bouffé Comme un vulgaire poulet
Quoiqu´en disent certains taulards L´homosexualité existe entre bagnards Mais un pédéraste cannibale C´est rare Dans les annales Cette histoire m´a été raconté Par Marius de la Ciotat Il était perceur de coffre-forts Il était dans cette cavale là
Voici l´histoire d´un homme Que l´on dévora En le faisant rôtir avec Sa propre jambe de bois