Le personnage n´a pas de cœur, c´est fort dommage, l´auteur aussi Le froid, l´hiver, le sang, la sueur, le dur labeur qui commence la nuit Plus l´temps défile, moins j´ressemble à mes semblables, le haut du panier, la voix qui commandite du transat
C´est ma faute si les gens disent que c´est ma faute ? Ce soir, le phare n´appelle plus le large, ce soir, la peine n´a même plus de larmes Les pieds-d´biche entre l´entretoise et la porte, une lame de rasoir contre l´aorte Des gens m´ont trahi puis, sont revenus, j´crois qu´ils sont nés bien avant la honte Quelques aigreurs dans l´œsophage, le produit transpire dans le cellophane Et la vie devient si volatile que le vent seul pourrait s´arracher nos âmes Ma mère pleure des souvenirs qui ne sont plus que des souvenirs Ma rage pleure, j´m´en sors, donc elle pense à son avenir
Le bruit de la pluie sur les feuilles mortes à la fin de l´automne
La rosée des larmes sur les manches des chemises blanches Si une fleur est une fleur parce qu´elle fane (Parce qu´elle fane) Un homme est un homme parce qu´il pleure et qu´il meurt (Et qu´il meurt) Braver la tempête sous la visière fumée du casque (Oh, oh, oh) Regarder mon pire ennemi dans le reflet d´une glace (Oh, oh, oh) Elle m´a appris à planquer mes pleurs derrière un sourire, ma mère m´a vu mentir, mon père m´a pas vu grandir
All eyes on me (Oui), j´ai le corazón vide (Vide) All eyes on (Eh-eh), j´ai le corazón vide
Maintenant, les rides marquent nos visages et puis, l´amour fait moins d´audience que la violence Mais le silence cache ses bleus sous du maquillage Vaut mieux qu´j´pleure dans ce bolide allemand que j´pleure dans ces taudis maudits J´ai coupé les ponts radicalement, hier n´existe plus, demain n´existe pas encore Il n´y a qu´aujourd´hui (Il n´y a qu´aujourd´hui)
Le bruit de la pluie sur les feuilles mortes à la fin de l´automne La rosée des larmes sur les manches des chemises blanches Si une fleur est une fleur parce qu´elle fane Un homme est un homme parce qu´il pleure et qu´il meurt (Et qu´il meurt) Braver la tempête sous la visière fumée du casque, regarder mon pire ennemi dans le reflet d´une glace
Elle m´a appris à planquer mes pleurs derrière un sourire, ma mère m´a vu mentir, mon père m´a pas vu grandir