Elle a un château dans le ciel, l’infini est son aire de jeu Une étoile dont les corps s’étanchèrent Viens, elle a comme un air de dieu Elle a un château dans le ciel, l’infini est son aire de jeu
Et lorsque qu’une telle reine vient accoster sur Terre C’est sûrement qu’elle a traversé une mer de feu
Comment se peut-il qu’elle m’aime ? Moi qui ne possède aucune étoile Même pas le moindre coin de ciel mais Elle a mis sur mon dos, le costume des rois Je le porte maladroitement, ça l’attendrit Elle se moque, elle trouve ça drôle Comment se peut-il qu’elle m’aime, moi Qui ne suis même pas digne de dormir devant les portes de son château
Elle a un château dans le ciel, l’infini est son aire de jeu Une étoile dont les corps s’étanchèrent
Viens, elle a comme un air de dieu Elle a un château dans le ciel, l’infini est son aire de jeu Et lorsque qu’une telle reine vient accoster sur Terre C’est sûrement qu’elle a traversé une mer de feu
Je l’ai vue descendre du ciel Hé quoi, suis-je fou ? Ou est-ce autre chose ? Elle descend du ciel, je l’ai vue comme je vous vois Et ça fait bien longtemps que je ne me saoule plus à l’eau de rose Je soupçonne que, pour éviter de me blesser Elle fasse semblant de ne plus savoir d’où elle vient Mais au fond de moi, je sais que bientôt elle devra me laisser
Seul sous mon ciel et s’en aller retrouver l’sien Ah oui je le sais, toutes les nuits j’écoute son cœur Et son pays chante J’entends l’univers entier lui jurer pleine obéissance Je reste et j’observe ça muet Très souvent, des anges en armure viennent la saluer Je ne sais même pas qui elle est, je n’ose pas lui demander J’ai peur qu’elle me laisse à ma vulgaire vie d’homme Elle n’a qu’à claquer des doigts, sur le champ je quitterai ce monde Pour la ramener chez elle au dos de la dernière licorne
Elle a un château dans le ciel, l’infini est son aire de jeu Une étoile dont les corps s’étanchèrent Viens, elle a comme un air de dieu Elle a un château dans le ciel, l’infini est son aire de jeu Et lorsque qu’une telle reine vient accoster sur Terre C’est sûrement qu’elle a traversé une mer de feu