Femme sur fond de clair de lune Au soleil vague des dunes Un cerf-volant qu´un enfant lance Dans le bleu de son enfance Jusqu´au bout d´un lac immense
Jusqu´au bout d´un lac immense
Femme flèche, fer de lance Cherche l´homme d´espérance L´amour flamme et l´amour flou L´amour lame et l´amour loup L´amour drame, l´amour doux L´amour larme, l´amour fou
Femme jusqu´au bout de l´âge D´un voyage au bout des cages Où les oiseaux chantent un mélange Des cantiques païens qui dérangent Et qui, scalpels, font des incisions dans le ciel Et qui, scalpels, font des incisions dans le ciel Infini, infini
Femme jusqu´au bout des mélanges
Introverti, il passe un ange Entre les phrases, entre les murs, entre les cris Des prisonniers qui vivent libres Des prisonniers qui vivent libres
Entre le rêve et la raison Entre l´usine et la maison Aux géraniums Où, parait-il, vivent accouplés Une espèce de femme et d´homme Une espèce de femme et d´homme Une espèce de femme et d´homme
Femme jusqu´au bout du plus loin Où y a plus de femme, où y a plus rien Qu´une idée vague, une apparence consumée Où toutes les flammes et leurs fumées Ont enfermé l´idée des femmes
Ont enfermé l´idée des femmes
L´idée des femmes, une idée d´homme Entre le reptile et la pomme Entre "je t´aime" et puis "go home" Femme syndrome dont sont esclaves tous les hommes Indéfinie, indéfini
Femme jusqu´au bout de l´enfer Paradisiaque de la chair Et des fantasmes inassouvis, inavoués Inacceptables et acceptés D´un érotisme exacerbé Où l´amour tendre est embourbé Où l´amour tendre est embourbé
Femme jusqu´au bout des oranges Et citrons verts, mixtures étranges
Parmi les neiges éternelles et qui pourtant Fondent en pluie d´orages noirs Qui font que les hommes, agenouillés, prient Qui font que les hommes, agenouillés, prient Qui font que les hommes, agenouillés, prient Qui font que les hommes, agenouillés, prient L´infini, l´infini L´infini, l´infini L´infini, l´infini L´infini, l´infini