C´est l´histoire d´un p´tit gars marginal Qui a fait ses études à Pigalle Sa p´tite sœur aux grands yeux en amandes Il la loue aux copains de sa bande Quand il est à court de coffre-fort
Elle va faire l´orpheline au drugstore Mais jamais de liaison régulière C´est pas dans les idées de son frère Son grand-frère
On l´appelle Jonathan des banlieues La terreur des bourgeois malchanceux Tous les sam´dis soirs il file à pleins gaz Sur sa moto, pour faire son p´tit casse Les mémés qui restent à la maison Il leur fait passer le grand frisson Puis y r´part content En leur sifflotant "On n´a pas tous les jours vingt ans"
L´autre soir un type à la télé Dasn un "pugillat show" a parlé Du danger de sortir seul le soir
Quand on a l´âge de ses armoires Jonathan ça lui fil´rait la brume De risquer la prison pour trois tunes Lui son trip, c´est plutôt les lingots Qu´ les mémés planquent dans leur frigo Sacré Jo
On l´appelle Jonathan des banlieues La terreur des bourgeois malchanceux Tous les sam´dis soirs il file à pleins gaz Sur sa moto, pour faire son p´tit casse Les mémés qui restent à la maison Il leur fait passer le grand frisson Puis y r´part content En leur sifflotant "On n´a pas tous les jours vingt ans"
Un d´ ces quatre y s´ rang´ra des affaires
En mouillant les gens des ministères Y d´viendra un parrain respecté Par les snobs de la jet société À sa sœur rougissante à son bras Y f´ra faire un mariage bourgeois Puis y f´ra un bouquin à succès "J´étais jeune, j´étais beau, j´étais gai On m´app´lait
On m´app´lait Jonathan des banlieues La terreur des bourgeois malchanceux Tous les sam´dis soirs j´ filais à pleins gaz Sur ma moto, pour faire mon p´tit casse Les mémés qui restaient à la maison Il leur f´sait passer le grand frisson Puis je r´partais content En leur sifflotant "On n´a pas tous les jours vingt ans"
On l´appelle Jonathan des banlieues La terreur des bourgeois malchanceux Tous les sam´dis soirs il file à pleins gaz Sur sa moto, pour faire son p´tit casse Les mémés qui restent à la maison Il leur fait passer le grand frisson Puis y r´part content En leur sifflotant "On n´a pas tous les jours vingt ans"