Ca m’fait drôle de penser parfois
Que vos ancêtres les gaulois
Se sont battu contre les miens
Les romains
Il faut bien dire sans me vanter

Qu’on vous a foutu la pâtée
Y’a Austerlitz, d’accord mais y’a
Alésia

Et mon ancêtre, ce héros
Qui a vu Lutèce au berceau
Ne s’appelait ni César, ni
Reggiani
Mais Réggianius, un centurion
Un vrai de vrai, un d’la légion
Qui sentait bon le sable chaud
Faut s’qui faut

Pourtant, je joue au PMU
Sheila chante et je suis ému
Je vais voir Paris-Saint Germain
Et j’ai un faible pour vos vins
J’suis pas chauvin

J’admets que l’on rende à César
Ce qui est à lui, mais c’est bizarre
Qu’on lui accorde des propos
Archi faux
Car mon ancêtre, c’est cruel
N’est pas cité dans vos manuels
Pourtant «  Veni, vidi, vici »
C’était lui
Et sans vouloir en rajouter
Je rétablis la vérité
Qui a franchi le Rubicon ?
Mon tonton !
Dont je n’avais encore rien dit
Dans un souci de modestie
Dont ma famille s’est toujours fé-
Licité

Pourtant, je joue au PMU
Sheila chante et je suis ému
Je vais voir Paris-Saint Germain
Et j’ai un faible pour vos vins
J’suis pas chauvin

Il y a des tas de bruits qui courent
Autour du nez et des amours
Peu catholiques d’une reine
Egyptienne
Et dans tous vos bouquins d’histoire
Des imposteurs vous ont fait croire
Qu’elle était fidèle à son Jules
Ridicule
Elle n’a éprouvé de passion
Que pour un simple centurion
Qui ne s’appelait ni César, ni
Reggiani

Mais Réggianius, un inconnu
Sans qui le monde était foutu
Mais qui n’a pas voulu qu’on l’sache
La peau d’vache

Alors, je joue au PMU
Sheila chante et je suis ému
Je vais voir Paris-Saint Germain
Et j’ai un faible pour vos vins
J’suis pas chauvin