Il y a des jours interminables Il y a des airs inoubliables Il y a des mots impitoyables Il y a des gestes incomparables Il y a le temps de l´amitié
Et tous les élans de la pitié Il y a les nuits ensoleillées Et combien de soleils gâchés
Et c´est tout ça que l´on appelle la vie, madame La vie, madame, ce n´est que ça Des peccadilles de rien du tout qui vous enflamment Et puis des drames un peu partout qu´on ne voit pas
À peine le temps d´ouvrir les yeux La neige s´est prise à nos cheveux On aurait voulu tout faire à deux Mais les trains ne vont pas où l´on veut Il y a des espoirs démesurés Et des symphonies inachevées Mais de rêve en rêve on tient debout
Avec ce qu´on a fait de nous
Et c´est tout ça que l´on appelle la vie, madame La vie, madame, ce n´est que ça Mais c´est quand même le plus beau des mélodrames Dont le programme, grosso modo, ne change pas
Il y a des jours invraisemblables Il y a des heures inévitables Il y a des mots indéchiffrables Mais la vie, madame, ça ne s´explique pas La vie, madame La vie, madame Ah, ah, ah, ah, ah, ah ! ... Bof !