Les quarantièmes rugissants Soufflent en moi c’est la tempête C’est un cyclone à l’œil en fête Un typhon vers nous bondissant Un raz-de-marée grandissant
Une lame de fond secrète Avec en cadeau sur sa crête Des bouquets d’amour jaillissants Saute mon cœur, brûle ma tête Aux quarantièmes rugissants
Les cinquantièmes rugissants Viennent à leur tour nous surprendre Il suffit de savoir attendre Que le vent soit moins menaçant Lorsque la vague redescend Il faut remonter de la cale Et vite hisser la grand´ voile Dans le soleil éblouissant Pour entendre chanter la toile Des cinquantièmes rugissants
Les soixantièmes rugissants
Malgré la peur, malgré la rage Malgré la fureur de l’orage Qui balaie le cœur vieillissant L’espoir en nous est renaissant Il dit que rien n’est impossible On vient d’entendre irrésistible Dans la fin d’un jour languissant Le cri d’amour, il est terrible Des soixantièmes rugissants
Les septantièmes rugissants Emportent tout sur leur passage Les vieux tabous, les faux messages De l’ancien monde finissant Pour franchir ce cap angoissant Forge ton âme et ton courage Pour un nouvel appareillage Il faut toute affaire cessant...
Te préparer pour le voyage Vers les centièmes rugissants