Suzon et Jacqueline Margot et Catherine Rappelle-toi nos copines Nos copines
Y en avait des pas belles Y en avait des câlines Delphine et Gabrielle Et comment s´appelait-elle Mais si, Marie-Machine Celle qui nous rendait fous Et que tu faisais rire Puis qu´a voulu mourir Pour un qu´est plus beau qu´ nous
Rappelle-toi nos copines Si dansantes et si drôles Leurs têtes sur nos épaules Nos épaules
Que sont-elles devenues Les douces et les paumées ? J´ai revu Antoinette
Et sa sœur à lunettes Celle qui avec son nez Voulait faire du ciné Et Sarah et Pauline Elles ont tellement changé Qu´elles m´ont pas reconnu
Oh, femmes, femmes, femmes Qui nous ont aimés Pour autre chose Que pour des roses Qu´on ne leur a jamais portées
Telle chez qui on allait Quand y avait pas d´embauche À dix dans une frégate Une frégate
Des pâtes à la tomate C´était beau la débauche Et celle qui t´embrassait Que si t´étais de gauche Et Chose, la virtuose Toujours la même sonate Köchel 324 Et puis, et puis Hélène Mais n´ me parle pas d´Hélène Que sont-elles devenues ? Mortes, mariées, perdues ?
Mado la jolie teigne Jolie teigne Qui faisait du tandem Je lui ai dit "Je t´aime" Elle m´a mis une châtaigne Et l´autre avec ses nattes
Qui nous battait aux cartes Où sont-elles nos copines Les douces et les paumées Si dansantes et si drôles Leurs têtes sur nos épaules ?
Oh, femmes, femmes, femmes Qui nous ont aimés Pour autre chose Que pour les roses Qu´on ne leur a jamais données Où sont-elles nos copines Nos copines, nos copines ?