Si vous la rencontrez bizarrement parée Traînant dans le ruisseau un talon déchaussé Et la tête et l’œil bas comme un pigeon blessé Messieurs, ne crachez pas de jurons ni d´ordures
Au visage fardé de cette pauvre impure Que déesse famine a par un soir d´hiver Contrainte à relever ses jupons en plein air Cette bohème-là, c´est mon bien, ma richesse Ma perle, mon bijou, ma reine, ma duchesse...