Que personne y bouge Au bout de mon flingue y a un nez rouge Je suis venu vous rapper le blues d’un clown triste Qu’a pas raté qu’l’avion comme Mac Cauley Culkin
Qui veut que son passé soit remaquillé comme Kiss Nique les lécheurs de croupes Les commissariats de Paris détiennent la coupe des plus grands leveurs de coudes Ex-meneurs de troupes, semeurs de troubles Quand mes potes tombent de bécanes ma mère vient les recoudre Et ouais ma couille c’est au c-gre qu’on va se restaurer On est la jeunesse endiablée On enfarine sans regret la jeunesse dorée La malbouffe nous a laissé avec brio une brioche J’suis pas de ces mioches qu’ont été voir Bambi au cinoche Une vie violente, tu peux te manger une barre de fer dans le crâne Comme taper des barres de rire au ventre
Trop macho pour avoir une femme gouvernante Une chance sur deux d´avoir des billets recouvert d´encre
On est marqués par la haine C’est l´asile à ciel ouvert, le poison dans les veines Se faire du mal, à nous-mêmes, c’est la nature humaine Rongés par la haine C’est l´asile à ciel ouvert, le poison dans les veines Se faire du mal, à nous-mêmes, c’est la nature humaine
J’rigole frère car à défaut de rire, je picole sévère J’veux plus jamais que la haine pilote mes nerfs
On nous a lâchés dans le tier-quar comme des p’tits rotweillers À renifler l´odeur d’la merde, à être vif comme l´éclair Ma mère c’est pas une caille mec c’est une Al Qaïdette Si tu me poucaves elle te découpe comme Simone Weber Ça criquette à c´t´heure-ci plus besoin de revolver Ton ennemi te renverse alors qu’il y a le petit bonhomme vert Et même si j’suis expressif comme un rideau de fer Les yeux d’un môme triste m´affaiblisse comme si j’étais atteint des os de verre Je veux pas faire la une du Journal du Hard à la rubrique fait d´ovaire
Capiche ?! En gros me fait pas un gosse dans le dos, nan Ou un avortement à coups de pare-choc allemand te sera offert On a tous été pare-choqué psychologiquement Si la faucheuse m’a sur sa liste je change de nom chez le faussaire À Noël on décorait pas le conifère J’voyais ma mère sur son rocking-chair, abrutie au somnifère Mais en somme, j’pouvais rien y faire
On rit pour masquer nos peines on est marqués par la haine C’est l´asile à ciel ouvert, le poison dans les veines Se faire du mal, à nous-mêmes, c’est la nature humaine
Rongés par la haine C’est l´asile à ciel ouvert, le poison dans les veines Se faire du mal, à nous-mêmes, c’est la nature humaine
Je rigole frère pour oublier que des trucs me surinent l´âme Que pour des histoires de terrain y’a des grosses fusillades Qu’une p’tite balle peut finir à coucher un rugbyman Qu’on reconnaîtra du meurtrier que son blouson Furigan Papapa ! Bâtard ! Que mon pote et sa mallette reviendront pas du Surinam Que face au mal-être, se taper des barres est notre unique arme
Dur de se dire qu’on reverra plus Hicham À cause d’un casque de bécane Il est monté sur sa moto avec la classe de Beckham Aujourd’hui le lieu du drame est recouvert de liasses de pétales Allah ya lahmou
On rit pour masquer nos peines on est marqués par la haine C’est l´asile à ciel ouvert, le poison dans les veines Se faire du mal, à nous-mêmes, c’est la nature humaine Rongés par la haine C’est l´asile à ciel ouvert, le poison dans les veines Se faire du mal, à nous-mêmes, c’est la nature humaine
Le blues d’un clown triste qui rit parce qu’il souffre À bout de souffle Qui veut montrer à personne qu’il est au bord du gouffre