💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : Seyté
Titre : On connait
On connaît les "on-dit" et les "qu´en-dira-t-on"
Les frérots en condi´, les grands pirates et les petits ratons
Sin-cou, j´ai vu la ville, sous toutes ses coutures

Les plans foireux, les coups sûrs, les vieux fonds d´gobelets tout sur
On les a connus, ceux qui s´prenaient pour des stars
Les Sosa et Escobar qui voulaient fumer sur mes zbars
Les truands, les fêtards, les ruelles crades, les quais d´gare
Les grands rappeurs bourrés, incapables d´allonger un seize barres
J´connais des gueules de bois qui réveilleraient des cimetières
La dépression, la misère, la défonce et ses mystères
Y a pas d´oseille, on veut invest´, tu connais, on fait dix-dix
Le H.O.M, Forest est, le centre-ville ou l´Cim´ d´Ix´

Sinistres, les pavés, les substances et leurs nuisances
Le mépris d´classe et sa suffisance
En crise existentielle dans une éternelle adolescence
Des syllabes et des voyelles pour faire part de mes connaissances

On commençait la fin avant d´commencer
On aurait pu faire ci, faire ça, mais bon, tu sais comment c´est
On a vu la fausseté, l´imposture nous devancer
Ils comprendront jamais qu´en vérité, faut rester sensés

J´connais le goût du vice, la vie et puis l´appel du vide

La galère, les supplices, le soir, y a rien à perdre, tu piges
J´me rappelle des vestiges d´ma ´teille, des histoires, des débris
Du soleil, de mes premiers cris autant qu´ma dernière pluie
Et depuis l´time que j´vide mon sac, j´en ai check, des connards
J´ai écouté leurs bails, j´ai vu les valeurs qu´ils n´ont pas
Des déboires innombrables qui croient savoir s´y tromperont pas
J´leur ai donné un like, un pouce, d´un coup, ils ont pris tout mon bras
Mais j´oublie les coups d´pute, les coupures, les soupirs
J´ai tout bu, étourdi, le tournis, pire qu´une toupie

Ils sont tous déjà partis quand la grenade s´dégoupille
Face à l´immensité, moi, j´me suis tu, j´me suis fait tout p´tit
Et puis le soir, dans l´fond d´mon crâne, y a des voix qui persistent
Ils m´ont dit : "Frérot, t´es bizarre" et j´leur ai dit merci
Avec le temps, sans conviction, j´té-chan mes seizes au vent
Entre les crasses et les crapules, plus grand-chose d´étonnant

On commençait la fin avant d´commencer
On aurait pu faire ci, faire ça, mais bon, tu sais comment c´est
On a vu la fausseté, l´imposture nous devancer

Ils comprendront jamais qu´en vérité, faut rester sensés