[El Chileno] J´ai trop souvent l´moral dans les chaussettes Mais sincère puis j´aime pas quand ça sent l´réchauffé Donc la tête est là mais l´cœur affiche batterie et réseau faibles
Nan, touche Té-sey et Caba, c´est comme un bull terrier aux fesses Ouais, ici beaucoup d´méchanceté gratuite, peu d´gentillesse offerte Donc là sur l´point d´craquer mal comme Walter White dans Breaking Bad Et pourquoi moi ? Non, plus d´temps à perdre à m´demander c´qui s´passe Ouais, jadis l´esprit vif, mais fuis on perd si vite Comme les oreilles qui sifflent Dans nos têtes c´est la guerre civile Et ces derniers temps tendus, les nerfs qui tirent Mes chichis au micro restent qui j´suis Et tes critiques on s´en bat les kiwis Nan, en tête plus de problèmes qu´y´a d´branches dans un kilo d´weed
Donc la prod´, on lui transperce la gorge avec le stylo bille Et si l´rap belge t´ouvre des portes c´est celles d´un frigo vide Donc tous hardcore et lourds mais jusqu´au décors c´est d´la frigolite Nan, chaque soir sur la mesure bouge la tête jusqu´au torticolis Et temps d´rouler un toxico spliff et aussitôt j´tire
[Seyté] Et au final il restera quoi à part des rimes toutes grises ? Même sur les épitaphes, les blazes s´effacent J´grattes ces phases pour pas qu´BX m´oublie Où est passé l´soutien d´tous ceux dont j´me souviens ?
Ça descend l´autre pour rien, même un coup d´main m´parait inouï Y´a pas d´statut qui gagne, frère on n´paye pas les pâtes avec des j´aime La rime est chaude, j´en ai la plume qui crame Qu´ça t´plaise ou pas, les jours passent et laissent des p´tits soucis Les bougs parlent mais j´écoute pas comme si on m´avait pris l´ouïe Qu´on m´rende tout c´qu´on m´avait promis J´croyais qu´les adultes étaient forts et braves Mais j´vois qu´des sombres merdes et j´reste poli Tout s´joue en une fraction d´seconde Et je n´joue pas face à des pions qu´ont pris l´argent comme unique attraction d´ce monde Demain j´arrête de croire, j´entends crier l´ulcère à perte de voix Et j´veux qu´Bruxelles se rappelle de moi
Et nique mes sales ballades Anodin tel un héritier qui passe par là Et c´est signé Seyté, La Smala
[El Chileno] Mourants, on appelle pour d´la beuh au lieu d´appeler l´toubib Mais avant d´partir, j´vais la marquer pour pas qu´BX m´oublie Parce qu´au bout du compte il restera qu´des souvenirs Srab, un dernier kiff avant d´abandonner nos rêves pour vivre et Mourants, on appelle pour d´la beuh au lieu d´appeler l´toubib Mais avant d´partir, j´vais la marquer pour pas qu´BX m´oublie Parce qu´au bout du compte il restera qu´des souvenirs
Srab, un dernier kiff avant d´abandonner nos rêves pour vivre
[El Chileno] MC, toujours la tête haute, même les pieds dans la merde Pas là pour mendier l´réconfort, nan La rue pas besoin d´son estime, t´façons on sait c´qu´on vaut Et dur d´avancer entouré d´faux-culs qui voudraient qu´on s´vautre Et avec le temps tout s´décompose donc peace et fuck you all Écœuré quand à bout portant la rue plombe nos espérances Dis-leur qu´y´a qu´à la roulette russe qu´y´a pas d´mauvais perdant Déjà trop d´temps passé à regretter mais l´sort reste sans appel
Rien n´change ma peine, une fois dans l´arène on r´vient pas en arrière En temps d´galère, l´rap ou l´business pour seul plan d´carrière Donc mathématique : plus on se relève et plus on prend d´gamelles Nan, feu par le feu et tout crame, c´que leurs rimes préconisent Là j´crois que j´deviens franchement trop vieux pour ces conneries Nan, dans nos textes l´insouciance comme un souvenir lointain Donc j´sais pas si j´aurai encore la force de sourire longtemps Mais une fois d´plus j´vais chanter ma peine à qui veut bien l´entendre En tout cas quitte à pas vivre vieux, moi j´veux au mois être content
[El Chileno] Mourants, on appelle pour d´la beuh au lieu d´appeler l´toubib Mais avant d´partir, j´vais la marquer pour pas qu´BX m´oublie Parce qu´au bout du compte il restera qu´des souvenirs Srab, un dernier kiff avant d´abandonner nos rêves pour vivre et Mourants, on appelle pour d´la beuh au lieu d´appeler l´toubib Mais avant d´partir, j´vais la marquer pour pas qu´BX m´oublie Parce qu´au bout du compte il restera qu´des souvenirs Srab, un dernier kiff avant d´abandonner nos rêves pour vivre
[Caballero] Han, j´me suis mis à manier les consonnes et les voyelles Mais que ce soit clair, j´ai rempli chaque cahier Sans oublier qu´dehors on veut nous rassasier avec des discours avariés De plus en plus de mal à batailler, je n´fais que rouler On pourrait croire que j´veux finir premier à la seule course que l´Homme veut pas gagner La mort, sûr de ce son dans l´cou d´BX et ses communes J´laisse une trace et c´est déjà bien si j´laisse un souvenir à titre posthume On va s´entendre si chaque jour ton amour pour cette musique augmente de volume Pour monter, j´enfreins toutes les lois
Enfin, surtout celles de la gravité Pour pas tomber dans un trou d´mémoire Si un jour le fil de mon histoire me hisse au sommet, je n´peux que m´y agripper Tu vas p´t-être me laisser mourir à part S´te plaît, BX promets-moi qu´tu m´oublieras pas
[El Chileno] Mourants, on appelle pour d´la beuh au lieu d´appeler l´toubib Mais avant d´partir, j´vais la marquer pour pas qu´BX m´oublie Parce qu´au bout du compte il restera qu´des souvenirs Srab, un dernier kiff avant d´abandonner nos rêves pour vivre et Mourants, on appelle pour d´la beuh au lieu d´appeler l´toubib Mais avant d´partir, j´vais la marquer pour pas qu´BX m´oublie Parce qu´au bout du compte il restera qu´des souvenirs Srab, un dernier kiff avant d´abandonner nos rêves pour vivre