Si j´ouvre ma bouche, c´est pour les nôtres et pour tous ceux qui restent sans voix Qui s´battent pour garder la tête haute sans oublier qu´ils viennent d´en bas (Ouais, ouais) Fidèle depuis l´époque où on partageait les fonds d´poches J´me suis trop serré la ceinture, impossible que j´baisse mon froc Ma gueule, on baisera tout, (Ouais, ouais) 1.8.1.8 micro, test J´mélange, micro, nitro, j´pète tout avant qu´le rideau s´baisse Si t´as poncé mes sons, t´as arrondi mes fins d´mois J´écris sur papier d´verre ça, ça s´ressent à mon grain d´voix
J´crains quoi ? Que les flammes envahissent mon coin d´rue J´distribue des coquards à ceux qui encaissent mal mon point d´vue On vit dans c´monde malade, soumis par les choix d´une élite 49.3, c´est l´résultat de la fièvre du pays J´avance en persistant, c´est pas un hasard si j´ai vécu trente ans à la station qui porte le nom d´un résistant, "Guy Môquet" Dix ans plus tard, j´te jure, j´referais la même Malgré cette haine qui s´balade dans mon bide comme si c´était Alien Comme un sale con, j´m´acharne, toujours pas d´rond, pas d´liasse Le ch´min s´ra long comme le couloir d´la station Montparnasse Y a pas d´magie, pour s´en sortir, faut prendre des risques forts
Pour qu´être mené́ à la baguette soit pas notre triste sort Toutes mes paroles sont cogitées, corrigées (Ouais, ouais) pour qu´à la fin, ça t´fasse vibrer comme si j´étais un peu le son d´la basse J´y mets du cœur, et vu la sueur que j´lâche, j´espère qu´elle redonnera des couleurs à ceux qui fanent, même dans la fleur de l´âge
Le poids sur nos épaules s´résume avec des mots Vu qu´l´enfer, c´est les autres, on reste avec les nôtres 75, 91, même dans la fleur de l´âge Le poids sur nos épaules s´résume avec des mots (Avec des mots) Vu qu´l´enfer, c´est les autres, on reste avec les nôtres
L´histoire se répète comme s´il y avait d´l´écho et malgré ses défauts, on fera le taf sans bla-bla Le poids sur nos épaules s´résume avec des mots (Avec des mots) Vu qu´l´enfer, c´est les autres, on reste avec les nôtres L´histoire se répète comme s´il y avait d´l´écho et malgré ses défauts, on fera le Taf sans bla-bla
Je sais bien c´qui m´attend, j´ai baisé grave des tapins Dans les bras de Satan, dans des draps de satin Y a plus rien qui m´atteint, des milliards de haters La rue n´aime pas quand tes billets ont les couleurs des Lakers
Tout ça les fait sourire, demander de l´aide, on ne sait plus très bien, ils vont t´laisser mourir si t´es pas Ukrainien Parole de banlieusard, ceux qui sont bons qu´à agresser des types, à partir en Thaïlande pour caresser des tigres Ici, c´est Pattaya dans un pays qui laisse Palmade en liberté, qui fait la chasse aux filles en abaya J´ai du sang métissé, arabe comme l´épicier Ça rigole pas, j´ai pas la vie pour faire un bêtisier Être humain irritable, venu taper le premier qui ricane Au niveau lyrical, je fais du Cyril Gane Je suis dans un monde à part, j´viens de l´Essonne´geless J´suis le papa de ton papa, j´ai bercé sa jeunesse
Alors d´où vient ma haine ? Persécuté n´oublie jamais, ces fils de putes, ils ont buté Nahel On est toujours de mèche dans les conflits Tu peux m´croire les clashs de merde, on connaît ça depuis les classes de neige Ça fait des tafs chelou, ça vend la drogue Demande aux frères et le deuxième n´est pas offert on n´est pas Afflelou Dans un monde chaotique, sur les réseaux, j´ai voulu suivre le bonheur, mais je suis tombé sur un compte parodique
Le poids sur nos épaules s´résume avec des mots (Avec des mots) Vu qu´l´enfer, c´est les autres, on reste avec les nôtres L´histoire se répète comme s´il y avait d´l´écho et malgré ses défauts, on fera le taf sans bla-bla
Le poids sur nos épaules s´résume avec des mots (Avec des mots) Vu qu´l´enfer, c´est les autres, on reste avec les nôtres L´histoire se répète comme s´il y avait de l´écho et malgré ses défauts, on fera le taf sans bla-bla