J´me présente j´étais un homme, aujourd´hui je suis un mort Je vous regarde de là haut sans dire un mot tel un môme, Alcoolisé pour mieux exterminer le mal
C´est la bouteille qui m´a tué ma Mercedes a terminé le taf, Je peux tout voir même le fond de la téteille J´ai vu mon ancien meilleur pote dire à ma femme qu´elle était belle Et dire, que ce batard, a mangé à ma table Ne dépose rien sur ma tombe offre des fleurs à ma femme, Je vois ma pierre tombale, ceux qui viennent et ceux qui n´viennent pas, Plutôt ceux qui m´aiment qui ne m´aiment pas, Je peux tout voir et je n´vais rien vous cacher, Certains y pleurent certains y vont pour cracher, Je vois ma fille, je pleure quand j´ai le blue Je la regarde, grandir, je me réveille quand elle tousse, Je refuse qu´elle voit mon nom sur une plaque de marbre,
Il pleut car je pleure des flaques de larmes, Peu de regrets d´avoir laissé passer ma chance, De regarder mon plus jeune frère débarrasser ma chambre, De le voir devenir insolent, tête de pierre, Cané se réfugier dans les canettes de bières, J´aperçois Mélanie, tous les jaloux qui veulent sa mort Hier j´ai vu un mec chelou près de sa porte, Je vois tous ces rappeurs, rapper tout haut se qu´ils pensaient tout bas, Vendre ma mort comme si j´étais Tupac.
Moi je vois l´pont mais de l´au-delà Les mots me prennent à la gorge J´pourrais remplir des sots de larmes On m´a poussé à la faute
De tout là haut j´me sens si seule si mal si loin des autres.
J´ai remarqué que pour certains je n´étais pas irremplaçable Je suis mort mais ils ne parlent que de la taille de mon plasma Tous ces chiens que j´aimais tant que j´ai abrité de mon toit Se battent pour obtenir la garde pas de ma gosse mais de mon quad, De tout là haut je vois le maire manigancer J´ai vu comment ces buldozers avaient cassé l´bâtiment C Karim, j´étais présent à ton mariage, à titre postum De tout là haut j´avais enfilé l´costume Moi ma femme n´y arrive pas les rel´vés sont mensuels
J´deviens ouf hier j´ai vu son frère levé la main sur elle, Certains fans me regrettent j´en ai vu un s´couper la veine, J´fume une clope regardant mes res-frè tourner à Fresnes Tous les matins à la même heure j´revois ma mère aller en course T´imagine pas comment j´ai mal quand je l´entend chialer en douce, Mon père si courageux, toute une vie de sacrifice J´ai tricar que son visage, en 2 piges en a pris 10, T´inquiète mon argent t´es reversé, Nabil, j´aim´rais tant que tu m´entendes j´ai pas eu l´temps d´te remercier, J´ai tout vu de tout là haut les jaloux, jeter des yeux
Mais dans ma tête je restais jeune j´aime toujours jeter des œufs, Ignorant que mon regard venait des cieux, J´ai bien vu rue des Bergères que des enfants vendaient des xeus, VIP j´ai vu la juge faire du pied à Devill´pin, Condamné on voyait Pix dans les prom´nades de Vill´pinte Wech mon vieux, ça fait un bail elles sont bizarres nos trajectoires Te voilà seul et depuis peu ton frère Nasser est avec moi, Tous les jours ont r´fait le monde discutant regard au loin T´es au courant malheureus´ment Bénaïssa nous a rejoint Regretté je pense qu´eux même les plus lâche n´ont plus l´age
Solidaires alors ont traine de nuages en nuages, De tout là haut, mes espoirs sont mes voeux, N´oubli pas que je vois tout que les étoiles sont mes yeux.
Moi je vois l´pont mais de l´au-delà Les mots me prennent à la gorge J´pourrais remplir des sots de larmes On m´a poussé à la faute De tout là haut j´me sens si seule si mal si loin des autres.
Moi je vois l´pont mais de l´au-delà Les mots me prennent à la gorge J´pourrais remplir des sots de larmes On m´a poussé à la faute De tout là haut j´me sens si seule si mal si loin des autres.