Tu voulais une foule aimable ouais
On f´ra comme il faut
Oublie les manières à table ouais
On f´ra comme les animaux

Y´aura pas de cheveux blancs, vieillir on aura pas l´temps
Quand tout c´qui comptera vraiment, s´ra la suprématie du ventre
Millésime d´aisance de confort et de plaisance
Tu nous nargues et nous mens, nous dis qu´on est trop gourmand
Tu affames et enfumes sans broncher, femmes et enfants
Glouton tu mâches en postillonnant
Mais dis-toi qu´on a perdu nos manières nos vertus
Et la faim nous transforme, nous érige, nous rend la vue
Et c´est toi qu´on va bouffer des yeux jusqu´au bout des doigts
Oui c´est toi, oui c´est toi, oui c´est toi

Tu voulais une foule aimable ouais
On f´ra comme il faut
Oublie les manières à table ouais
On f´ra comme les animaux
Tu voulais une foule aimable ouais
On f´ra comme il faut
Oublie les manières à table ouais
On f´ra comme les animaux

Navré d´être désolants, tu nous espérais cléments
Oublie le pardon des anges, qui trainent les ailes dans la cendre
Des vautours depuis mille ans, quand la dalle change de camp
Tu nous manges donc on te mange, point partout, la balle au centre
Et le calme reviendra une fois qu´on s´ra rassasié

Toi mon rat t´as la tête, parfaite d´un os à ronger
On avait pourtant prévenu donc maintenant pour te cacher
C´est nous l´chat, c´est nous l´chat, c´est nous l´chat

Tu voulais une foule aimable ouais
On f´ra comme il faut
Oublie les manières à table ouais
On f´ra comme les animaux
Tu voulais une foule aimable ouais
On f´ra comme il faut
Oublie les manières à table ouais
On f´ra comme les animaux

Glorieux tsunami d´affamés on recule pas, on prend d´l´élan

Glorieux tsunami d´affamés on recule pas, on prend d´l´élan
Glorieux tsunami d´affamés on recule pas, on prend d´l´élan
Glorieux tsunami d´affamés on recule pas, on prend d´l´élan
Glorieux tsunami d´affamés on recule pas, on prend d´l´élan
Glorieux tsunami d´affamés on recule pas, on prend d´l´élan
Glorieux tsunami d´affamés on recule pas, on prend d´l´élan
Glorieux tsunami d´affamés on recule pas, on prend d´l´élan