Que sont-elles donc devenues, ces tendres jeunes filles Qui ont partagé un temps ces... ces tendres nuits On se les passe en revue c´est, pas très gentil
Sans doute et en même temps, c´est qu´elles sont ici Seraient-elles clémentes avec l´odieux Qui ne les prenait que pour un jeu
Certaines d´entre elles sont sur´ment, belles d´un soir Guettant l´étalon, le pur sang, à un comptoir D´autres peut-être belles mamans, d´un beau gaillard Ou d´la voleuse de leur grand... grand désespoir Même à celles qui ont fait leurs adieux Pas un instant on ne leur en veut
Puisqu´on parle d´aventures, celles moins réussies Evidemment les infidèles, ont place ici C´est d´une logique naturelle, car on s´ennuie
Dans les bras de qui s´fait la belle, quand on vieillit Cruel et pourtant si délicieux Ce bonheur tout simple d´être deux
Vu le faible pour la rime... L... et qui s´entend Les dommages font couler l´rimel, nous tout autant Le passé voué à l´éternel, est si plaisant Qu´il serait doux de croiser celles, celles d´avant Nous aimeraient-elles encore un peu A l´heure où nous comptons nos cheveux?