Le long de nos routes sombres on croise la solitude Nos yeux perçant la pénombre aux soirs d´hiver trop rudes La terre serait-elle aussi sauvage
La colère ferait-elle aussi partie du voyage
Loin des hommes de connivence aux pieds des dictateurs Loin des actes d´allégeance d´artiste sans pudeur Pions d´un jeu cynique et sans espoir Prince aux règles diaboliques bouffonnes et dérisoires
Eternell´ment dans le doute ignorant la confiance En ces gens que l´on écoute qui gèrent notre inconscience Seules nos âmes décident et nous entraînent Au-delà des mots perfides qui nous traquent et nous saignent
De nos pensées vagabondes rebelles ou anarchiques On se refait tout un monde nalf et utopique
Méprisant les chaînes et les frontières Les idées ceux qui les mènent n´ont d´uniques bannières
A ces rêves inaccessibles nous dédirons nos larmes Quand nos coeurs par trop sensibles n´auront d´autres armes Effacer la peine de nos disgrâces Soufflera un vent de haine par trop de guerre lasse
Honni soit l´être suprême, le pouvoir, ses machines Maudit celui dont l´emblême est violence légitime Le temps aura raison des doctrines Le temps s´occupe des Danton se charge des Staline
Fils des instants les plus troubles où nul tabou n´existe Nous n´avons d´unique double que ce qui résiste Les Dieux comme témoins ou comme sauveurs Approuv´ront nos coups de poing condamn´ront nos rancoeurs