Je suis au service de Lord Palpatine Je viens de là où les chattes ne sont pas câlines
Et aucune d´elles ne vient m´embrasser Avec ma salive alcaline J´étais en souffrance à l´école A part dans les matières à risque Et puis malgré les heures de colles Les punitions les cicatrices Le respect par la soumission Les héritages colonialistes Récompensent la docilité Les propagandes monothéistes Qui brisent des enfants ingénieux Dans les écoles pseudo laïques Deux monuments c´est tout ce qu´on est Et j´attends pas des mots lumens Mais du bonheur à ceux que je connais On fait du rap monumental On veut pas que les médias en parlent En s´en emparent comme Kombini
Les chiens de garde ne doutez jamais que je vous emmerde A la place de mes grands verbes Roméo Elvis est en gel Qu´ils nourrissent déjà vos mange merde J´ai peut être pas gagné le match Car je médite ?? Et je construit l´historique Qui marque comme Zidane sur Materazzi Ma thérapie des monuments aux pierres de lune Qui engendrent des marrées de gens étranges Voici la dernière plume Du dernier rossignol de France
Je suis un monument comme la tour Eiffel Je suis un colosse aux pieds d´argile Des fois je penche comme la tour de Pise Je me dirige tout droit vers l´asile
On m´a laissé à l´abandon On a détruit mes fondation Mon statut c´est d´être en chantier Je ne ressens pas cette compassion N´as tu pas vu que je suis fissuré Que j´ai peut être besoin de rénovations Je suis ruiné comme un temple grecque Paysage plein de désolation J´ai pas besoin de légion d´honneur J´aurai aucune décoration Que des points d´interrogation Avec des dernières sommations Je voulais du marbre deux carras Ou bien au moins de la pierre de taille Je n´ai eu que du béton armé De moisissures je suis vert de rage Je me dégrade comme les pyramides Moi je ressemblais au Taj Mahal
Encore plus noir que Pompéi Encore plus gris qu´une base navale J´ai perdu ma lumière j´suis un peu comme le phare d´Alexandrie Je me suis réduis en cendre et même plutôt je me suis anéantis J´étais un gars lunaire Pas excentrique quand la plupart de chine Dans ma tour de Babel c´est moins solide que la muraille de Chine
Mensonges et obscurité Leur vérité on y croit plus Leur nouveau monde n´est qu´une promesse La liberté n´est qu´une statue Il y a comme une odeur de plomb Pour bâtir un futur Dire que nous voulions des ponts
Là où ces cons ont mis des murs Le tonnerre gronde sous mon ombrelle J´ai vomis tout espoir J´observe le monde et son nombril Dans le palais des miroirs On faut si tout s´effondre Mon cœur mon soleil sombre Éternelle tu restera ma pelle ma seule merveille du monde Malgré les tempêtes on tiendra on s´en ira sur des griffon s On tiendra tête on reviendra Même dans l’œil du typhon Seul quand je cesse de lutter J´ai l´âme la plus sereine Mais parfois je me sens comme Eren j´ai juste envie de tous les buter Au fond t´as pas de valeurs
Joue pas les tchoins les petites teignes Je mets les pendules à l´heure quand les rappeurs se prennent pour Big Ben Allez viens sur mon dos si tu veux voire le monde en grand On prend personne de haut quand on est déjà un monument
Ça fait des années que je reste de marbre Mais mon tas de pierre à l´air si triste C´est l´alcoolisme de mon architecte Rajoute une pierre à l´édifice J´évite de flamber comme Notre Dame J´ai peur de finir en cendres Mais j´ai sacré cœur qui palpite Alimenté par les artères d´une ville en sang Je veux traverser les âges J´aime l’intérêt que l´on porte à mon art
Du haut de ma flèche je me fout du triomphe J´ai plus d´une corde à mon arc J´ai subit l´écart de cette race Qui n´évolue que par des drames Si seulement l´humain pouvait résonner Comme l’intérieur des cathédrales Je ne bougerai pas car c´est sur cette Terre Que mon histoire s´est fondée Ils échafaudent des plans Dans l’espoir de me voir m´effondrer Mais je suis un moment Vous n´êtes que des fourmis de passages Mon architecte à bien fais de me sculpter ce sourire de façade Ils prônent tous l´unité Mais je ne ressent que du rejet de prime à bord Je les admire se diviser entre églises temples mosquées synagogues
Vous semez la haine sur le terrain d´antan tous construira l´avenir Mais le cœur de pierre de votre fort intérieur vous a mené à la ruine