Le temps qui passe, les rêves s´entassent et puis s´effondrent comme château de sable
Au fond de la classe, j´m´étais déjà lassé, la rue m´a enlacé, c´est trop tard De la drogue en petit sachet, on n´a jamais touché le chômage, nous, c´est dommage Voler ou taffer au marché, ça dépend qui marche avec toi, ça dépend l´entourage Salit, on l´a fait, on s´est sali, le soir, j´étais sur Paname, j´ravitaillais les touristes Demain, p´t-être je serais pas là, poto, j´ai fait le pari, c´était risqué mais voilà, "risqué", c´était le titre de ma vie
Ici, c´est la folie, folie Ils s´souviendront de ma folie, folie (ouh) Et tu m´as vu partir, partir (olala) Partir, oui, partir (olala) Laissez-moi, partir (olala) Partir, partir seul
J´vis pas dans le passé, j´me nourris d´hier, j´veux bien pardonner mais jamais oublier J´t´ai vu partir loin en m´laissant derrière, j´évite d´écouter mon cœur, il est trop niya J´vieillis comme la cité, rien ne dure, de toute façon Que des sans-visage ici, et des yeux pleins de mensonges Mon poto, wach bik ? Jaloux, tu nous pousses à t´éteindre la lumière Ouais, vite, faut que je parte, j´supporte plus c´milieu de hyènes C´est pas comme eux qu´on finira, c´qu´on a commencé, on l´finira Du début, ouais, ça m´est égal, on tirera la dernière balle Sans adresse, sans bagage, on a pris le game en otage
Bientôt, je rentre au village avec de l´or dans l´paquetage
Ici, c´est la folie, folie Ils s´souviendront de ma folie, folie (ouh) Et tu m´as vu partir, partir (olala) Partir, oui, partir (olala) Laissez-moi, partir (olala) Partir, partir seul