Rosa, Rosa, quand on fout l´bordel, tu nettoies Et toi, Albert, quand on trinque, tu ramasses les verres
Céline (Céline), ´bataire (´bataire), toi, tu t´prends des vestes au vestiaire Arlette, arrête, toi, la fête, tu la passes aux toilettes
Et si on célébrait ceux qui n´célèbrent pas Pour une fois, j´aimerais lever mon verre à ceux qui n´en ont pas À ceux qui n´en ont pas
Quoi les bonnes manières ? Pourquoi j´ferais semblant ? Toute façon, elle est payée pour le faire, tu t´prends pour ma mère ? Dans une heure, j´reviens, qu´ce soit propre, qu´on puisse y manger par terre, trois heures que j´attends Franchement, ils les fabriquent ou quoi ? Heureusement qu´c´est que deux verres
Appelle-moi ton responsable et fais vite, elle pourrait se finir comme ça, ta carrière
Oui, célébrons ceux qui n´célèbrent pas Encore une fois, j´aimerais lever mon verre à ceux qui n´en ont pas À ceux qui n´en ont pas À ceux qui n´en ont pas Frotter, frotter, mieux vaut ne pas s´y frotter, frotter si tu n´me connais pas Brosser, brosser, tu pourras toujours te brosser, brosser si tu n´me respectes pas
Oui, célébrons ceux qui n´célèbrent pas Encore une fois, j´aimerais lever mon verre à ceux qui n´en ont pas À ceux qui n´en ont pas
Pilote d´avion ou infirmière, chauffeur de camion ou hôtesse de l´air Boulanger ou marin-pêcheur, un verre aux champions des pires horaires Aux jeunes parents bercés par les pleurs, aux insomniaques de profession Et tous ceux qui souffrent de peine de cœur, qui n´ont pas l´cœur aux célébrations Qui n´ont pas l´cœur aux célébrations