J´ai b´soin d´m´étaler j´suis mur comme un fruit talé j´veux m´cacher sous un meuble et puis plus jamais m´en aller par terre c´est d´jà trop haut,et ça m´donne le vertige faut qu´on m´enterre
une fin d´soirée sans commentaires c´est Sabbat j´suis rabatte et j´flippe de rester coincé entre deux lattes du plancher j´me suis mis sur off,ça va plutot etre cotton de m´réenclencher tu voudrais qu´j´parte d´ton appart´ alors que j´vins d´callancher imagine toi qu´j´suis électrique et qu´là j´suis débranché qu´j´suis un cadavre un poilu oublié au fond d´sa tranchée tu vois pas qu´là j´ai pris une trempe,ça t´fais pas un peu peur que j´rentre tu crois qu´c´est par pur plaisir que j´rampe allez marche moi sur les mains j´te dirait rien t´façon j´suis chez toi j´suis foncedé par terre et j´suis très bien
j´ai un peu l´impression d´etre un batracien un truc pas évolué un tétar qui viendrait d´naitre qu´aurait d´jà un coup d´barra une méduse échoué sur la plage une éponge blessé un mollusque agé une huitre qu´aurait bu d´la huit six par litre arreter la parlote faire la marmotte et vivre en hermite en bouffant l´parquet comme des thermites qu´est qu´y a si j´ai envie d´voir la vie à l´horizontale qu´l´horizon soit l´ras du sol,qu´on m´enlève les Duracelles bref comme Francis Cabrel le plancher m´appelle et comme jsuis en train d´fondre l´appel du plancher moi j´ai rien contre
refrain: le plancher m´appelle,le plancher m´appelle,le plancher m´appelle.....
Nikus
J´suis qu´un gravat par terre frappé par la gravité raide comme un grabataire dans l´cirage sur l´parquet ciré une écharde m´a déséquilibré pour qu´j´tombe plus bas faut qu´j´creuse à la pelle j´ai fait tremblé la terre Richter et son échelle pas la peine de peser des tonnes de plancher sur Newton d´réfuter la loi d´finir sur l´futon tu déconnes
j´mets l´pied au plancher,comme un Concorde j´décolle pique du nez brule le parquet pour gouter ta cave dans l´sous sol ces traces de lattes sur ma face c´est mla gueule de bois j´te paye en pot de vin ou bien meme en chèque en bois j´crois qu´mon compte bancaire va m´transféré au parquet à force de dormir debout j´vais m´réveiller couché j´suis cloué comme le Christ,maintenant j´compte jusqu´à dix tes paupières sont lourdes,nos regards bien crucifix tu vas épouser la terre ce sera pas la faute à Voltaire
quand j´vais monter sur les planches faire un show à tomber parterre, le plancher m´appelle
refrain
Mr Xavier
OUah,c´est chaud ça fait une heure que j´marche courbé Le r’gard au raz du sol à croire qu´suis une puce de plancher c´est grave comment j´me complait à faire le gravat peut plus rien faire,scotché par l´attraction d´la terre j’me sens lourd puis envie d’rien glander comme si j’étais chaussé d’plomb
et qu’j’pouvais plus bouger sans déployer un effort acharné putain d’lombric,si y’avait dix kilos planqués dans les sous sols crois moi qu’j’me transformerais en taupe pour aller chercher la doppe ondule et roule comme un verre de terre mais quoi qu’il en soit finis ton verre quitte à divaguer transformé en truie la tete dans l’écuelle ne résiste pas le plancher t’appelle
t’entends des voix qu’émanent du sol qui t’disent finis ce fond d’alcool tu s’rais pres à t’rouler par terre pour une bonne bière dj augmente les décibels siffles une bouteille de clan Campbell