Il s’est surpris à regarder le ciel Les mains tapissées de boue Il l’avait fait La révolte sourde avait commencé Il avait étranglé son destin
au nom d’une réalité qui ne lui convenait pas
Il s’est vu assis Les yeux percés par la lumière Réfléchissant sur sa démission des sentiers de l’humanité
Il a senti que rien ne pouvait l’empêcher de se libérer Ses idéaux fleuraient l’harmonie du présent Un parfum d’hallucination l’exhortait à la radicalisation
Il a aperçu son destin ramoner le futur d’un passé déjà construit
Il a reconnu sa faute grandissante dans le vacarme du présent
Il a suivi son rêve miroir sadique de réalité enfin électrocuté par les vapeurs éphémères de la joie