Yeah Hm-hm Entre city pop et style hip-hop Yeah, city pop, hun-hun Citadins, citadines
On parle de c´qui va bien et c´qui abîme Yeah Hun-hun, yeah
Je m´pose dans un café pour écrire Je m´impose une vraie pause pour vous parler et m´ouvrir Quand la vie était plus rose, d´après mes plus beaux souvenirs Et que c´était autre chose quand elle est venue me sourire La fille était plus que lasse, juste en face, pleine de soupirs Et un regard plus tenace que menaçant, mais j´dois dire Elle m´impressionnait de grâce et sa façon d´rebondir La manière dont elle s´déplace et sa façon d´se conduire étaient classes
Elle prend ma commande et passe vite au suivant Mais j´me suis senti vivant car son style est enivrant Se faufile entre les bancs parmi les p´tits et les grands Débarrasse, fait d´la place avec des gestes élégants Moi, j´écoutais ma musique Et c´est comme si, par une magie, elle en suivait la rythmique J´avais mon cahier, mon BIC, lors d´une soirée magnifique J´avais mon thé et j´ai noté, sans arrêter d´la regarder, ce gimmick
Partout où j´foule, partout où j´traîne (je l´imagine) Partout où j´roule, partout où j´freine (je la devine)
Partout où j´coule, partout où j´peine (je vois sa mine) J´parlerai toujours d´amour suprême (comme choix ultime) Partout où j´foule, partout où j´traîne (je l´imagine) Partout où j´roule, partout où j´freine (je la devine) Partout où j´coule, partout où j´peine (je vois sa mine) J´parlerai toujours d´amour suprême
J´y suis retourné plus souvent, les jours et les mois suivants L´amour n´est pas, soi-disant, le choix le plus séduisant Mais, pour moi, c´est évident, c´est écrit dans mes trépidants
Morceaux où la ville est berceau de tout spectacle vivant J´ai écrit "Minuit pile dans la ville" comme un film vibrant Où cette fille était la vedette, et j´m´en veux d´être aussi lent À lui proposer mes maquettes, pour elle, j´suis qu´un bon client Mais, pour moi, elle est ma conquête et blondinette qui m´attend (Yeah) Elle est cette fille en taxi Qui s´enfuit la nuit, la maraudeuse qu´échange sous un parapluie La fille qui danse avec moi et crée un immense paradis Elle est la chance de ma vie, du genre Prudence ou Phoebe Une magicienne qu´a disparu d´la scène, de mon circuit
D´une manière aussi soudaine que sans un bruit Tu comprendras pourquoi je traîne toute ma peine dans l´infini Du macadam de Paname, soit dans l´infâme Gotham City (c´est trop chaud) Je cours après la fille, parcours ma ville comme dans un shōjo Enchaîne thé et michoco, et les morceaux riches en flow Y´a pas de triche ou de fiche dans l´dos Par contre, y´a des bitchs en lots, du genre choristes qui chantent faux Plein d´aventures comme dans Samurai Champloo J´ai la voiture et l´talent pur de Lando, plus l´écriture de Camp Lo C´est coolie high sans rires ou sanglots Mais j´aimerais retrouver cette fille car elle me manque trop
Partout où j´foule, partout où j´traîne (je l´imagine) Partout où j´roule, partout où j´freine (je la devine) Partout où j´coule, partout où j´peine (je vois sa mine) J´parlerai toujours d´amour suprême (comme choix ultime) Partout où j´foule, partout où j´traîne (je l´imagine) Partout où j´roule, partout où j´freine (je la devine) Partout où j´coule, partout où j´peine (je vois sa mine) J´parlerai toujours d´amour suprême
Je l´imagine, je la devine
Je vois sa mine, comme choix ultime Je l´imagine, je la devine Je vois sa mine, comme choix ultime