Ăa sonne comme la fin du monde, comme un divorce, une nuit d´noces immonde Un samedi corse ou t´amorces une bombe, cinq ou six gosses dans la force du nombre
Et qui force une blonde Ă faire des choses sales, quand t´y penses deux secondes, c´est invraisemblable CĂ´tĂŠ obscur, sombre, quand tu sors plus d´l´ombre, ta conscience pure tombe dans l´emprise du mal Quand le mercure monte, quand la guerre fut longue, quand la Terre succombe via l´entreprise Total Que l´imposture trompe, que la mort surplombe, que le PĂ´le Sud fonde, ça m´inspire ce style vocal Ăa sonne comme la fin du monde, comme une panique locale, et une faillite globale On râle, ça sonne comme la fin du monde, ĂŠpoque immorale, du hip-hop qui fait mal au crâne Ăa sonne comme la fin du monde, voir les potes et la famille au calme, y´a que ça qui nous parle Et j´trouve ça normal quand tout s´annonce mal que l´groove soit mortal ; nos bouches de morfal
Qui l´ouvrent ont la dalle, le move, on l´avale en prouvant l´travail, dÊcouvrant la faille C´est souvent la maille qui vous rend racailles, tout fout l´camp, bataille dans les rangs d´Arkham
Tu sais comment ça sonne quand ça vient de l´Essonne, neuf-un, nous, on rappe comme personne Mets-moi un son, j´le transperce, la musique qui nous berce, dans nos têtes, ça gamberge, on n´est pas sorti d´l´auberge Vida loca pour les locos de ma zone, en direct de la jungle, du pays des Amazones Plus l´ombre d´un zèbre, vu qu´on a quadrillÊ la zone, dis-leur bien et rÊpète-leur, c´n´est pas la violence que l´on prône Pourtant, il laisse couler le sang, tout ça pour s´emparer du trône, finir à Fleury ou Fresnes, plus la mort qui nous frôle
Gros gamos, jantes chromes, pickpocket dans le trom´, y´a la cam´ dans l´drone, v´là l´attaque des clones On s´croirait dans un cirque, parce que v´là les clowns, le dÊbat est clos, si tu l´ouvres trop et que tu gênes "Haine" parce que le langage est de plus en plus obscène, parce que l´atmosphère comme l´ambiance est malsaine Assassin est l´insigne, rien qu´on saigne et on signe, douleurs qu´on nous enseigne, à force qu´on nous indigne Pour eux, c´est une aubaine, qu´on prenne la partie infime, quitte à devenir infirme, ils souhaiteraient qu´on s´la ferme Ou bien qu´on nous interne au point qu´on nous enferme, volent même nos vies intimes mais, pourtant, on s´affirme
Fin du monde, on est dedans mais, pourtant, on s´accroche, on aspire au paradis mais, de l´enfer, on s´rapproche