💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : T.I.S
Titre : Monstre et Cie
[Hippocampe Fou]
Sable dans le dos, champagne dans le seau
Mon sabre dans le thorax d´un anthropophage
J´bois du jus d´coco dans des coquillages
Dors dans un sarcophage encerclé par de gros grillages

J´ai peur d´être attaqué quand je fais la sieste
Mon visage est balafré, j´ai connu la peste
On est loin des vacances à la plage
J´ai rejoint cette île effarante à la nage
Oui, j´ai fui ce monde rempli
De zombies, de grands tas d´immondices, y songe
Tout s´est effondré, il y a vingt-huit ans
Impuissant, j´ai regardé ma mère
Se faire manger par des centaines de morts-vivants
C´était exorbitant (maman ?)
Isolé, je survis au soleil et j´attends
Obligé de me suffire à moi-même, c´est navrant

[Moax]
Mon destin changea un vendredi soir entre dix et onze

Le moment fut noir triste et sombre, j´deale mes ´ons-s´ tranquille
Devant c´bar, un premier zombie en pleine rue
Le ventre ouvert, les yeux hors des orbites, j´tombe de haut, ému
Par la scène, n´aperçois pas l´second derrière moi
L’esquive d´un poil de ´ul-c´ grâce au barman et à sa vodka
Hop là, roulade à la Moax Payne, mon cœur s´emballe
Attrape un tesson d´´teille et t´choppe ça
À la gorge, saigne, frappe partout où j´peux
J’ai pris la fuite ce jour-là, depuis, mes potes se nomment Whisky-Cola
J´suis devenu un bouseux armé jusqu´aux dents
Pendant un moment, j´étais lié à un groupe de gens

Même ma famille fut dévorée dès les premières semaines
On a perdu les trois-quarts de l´équipe en une saison
Seule, j´traîne, gueule, peine à trouver d´la graille
La chair humaine n´est pas si mal, frère, plus d´raison

[T.I.S]
Moi, j´suis seul parmi les monstres, et le seul gars qui dénonce
Le linceul où glisse le monde, la noirceur qui risque de plomber
L’atmosphère d´jà grise et sombre, ouais, j´suis seul contre tous
Et, sur le seuil, j´te repousse car, sans vouloir mépriser l’autre

Je m’isole, deviens ouf, et fais ma place parmi les ombres
Crée une bad combinaison, déraison, manque de souffle
Enfermé dans ma p´tite maison, toujours vivant tant qu´je souffre
Constamment au bord du gouffre et sous une incessante pression
J´parle pas avec dérision, en mission dès qu´la porte s’ouvre
Avancer dans c´monde de sourds est ma toute première ambition
J´me pose pas dix mille questions, car la seule réponse que j´trouve
Est qu’il faut survivre en eaux troubles, et marcher en toute discrétion
Réalité ou fiction ? J’ai l’impression qu’on s’engouffre

Dans un tunnel qui sent l´souffre et, sans y voir de direction
Moi, j’ai l’intime conviction, que, tous ensemble, on s’étouffe
Et qu’il faut vivre seul et c’est tout, ouais, c’est mon unique solution (face aux monstres)

[Walter]
J´ai besoin d´cet outil planqué dans l´garage mais comment l´atteindre ?
Mon jardin est infesté d´mecs à trois jambes
J´en ai dessoudé un, puis deux, puis cinquante-quatre, j´m´en rappelle
Au trentième, j´n´avais qu´vingt-trois ans
Belle journée mémorable, j´ai dû étouffer mon p´tit frère
Avant qu´sa morsure n´atteigne mes artères fémorales

Oui, c´est dur, ma mère y tenait, à c´mioche, elle a pas fait long feu
Une fois des leurs, j´ai dû la finir à la pioche
À présent, j´suis rodé (c´est sûr), limite, je trouve ça cool
Qu´on n´s´accouple plus, qu´on puisse couper des têtes
Qu´on s´saoule au sang d´zombie coupé à une flotte virusée
Maintenant qu´on n´bouffe plus trop, j´ai arrêté d´mouler des cakes
Aussi, j´aime recevoir des invités, oui, j´suis plus cool qu´avant
Si tu as froid, je t´en prie, viens te réchauffer
J´allume le four (chut), ne dis rien, sachant qu´je tiens l´fusil

Approche, l´ami, qu´j´puisse te désosser easy