La ville est restée la même, j´t´invite à tester la mienne J´navigue, et qu´est-ce que ça traîne parmi [?] arènes Ça tise à en perdre haleine, la crise de foie fait d´la peine
Attriste et, parfois, malmène tous les artistes qui la peignent La ville s´est arrêtée, c´est avéré, moins peace que la veille Il n´y a qu´les fils du soleil et la police qui la craignent Elle efface les indices et devient complice du vice qu´on parsème Les kids à qui on l´enseigne fleurissent, en prennent de la graine La pluie, c´est l´thème de la semaine, la nuit sur le parvis est pleine De blasphèmes, mais le ciel reproduit c´qu´il voit depuis [?] La pluie, c´est l´thème de la semaine, du mois ou même d´une vie Et, partout, s´amène de nouveau pour punir la nature humaine qu´elle condamne
Mais l´avenir est resté calme, la journée est déjà passée Donc, la nuit, tu sèches tes larmes quand certains s´mettent à bosser Crois pas qu´la pluie cesse les drames, car ils se sont imposé À l´opposée, blesse ton âme, tu laisses ton arme de côté Change ton fusil, baisse ton crâne, aucun moyen proposé Pour que la finesse te parle, que l´envie naisse de s´poser J´ai vu qu´la Guinness fait mal, que la ville a ses doses et J´ai vu qu´la vitesse des flammes et la tristesse des pompiers J´ai vu la nuit puis le jour, et la pluie de retour
Qui a pris le parcours des larmes en dépit d´l´amour J´ai appris au détour de ma ville et d´ses tours Que la pluie n´amène vraiment que l´ennui plutôt lourd Pas d´sortie ni d´secours, on n´survit pas toujours dans Paname
Après la nuit, avant ou après la pluie Après la nuit, avant ou après la pluie Après la nuit, avant ou après la pluie Après la nuit, avant ou après la pluie