[Swift Guad] Dans ton cerveau j´pénètre en force J´mets dans ta gueule mes métatarses Au règlement j´fais des entorses Je vais encore me mettre la race
Dites-en en moi plus, oui mais encore? J´crois vous étiez le dernier de la classe Je?raconte?ma?vie et j´les?endors Viens dans mes?bras j´t´ai fait de la place
On finira pas en soumission Y´a un gros chien dans la souricière Le bruit autour est assourdissant La terre qui nous porte n´est pas nourricière La mort qui se donne et l´amour qui s´vend Mais pour tout ça je n´ai pas les critères S´en sortir un jour c´est l´aboutissement Sauf si tu n´as pas le bon épiderme
Tu lui as demandé quequ´chose Elle ne t´aime pas mais au moins elle te respecte Elle t´a mis dans la friendzone Comme ça t´es sur que tu ne seras jamais dans la sextape
C´était pas l´apothéose Tu la baises, elle te baise Et ce soir j´t´ai fais des recettes Je bad, j´ai dit « t´as l´herpès » J´veux la ferrari Enzo La même que CR7
J´ai coupé le corde ombilical Je te laisse dans ton terroir viticole Viens pas jongler sur mon citystade Viens pas putter sur mon minigolf Ça commence bien et ça fini mal C´est comme la guerre face aux wisigothes On vous a gratté un p´tit freestyle Du corona sur le digicode
Elevé aux pâtes et au Coca-Cola Goutte à la rouille de la taule ondulée
Il pleut des balles comme à Tora Bora Et du coup ma batterie n´est pas trop longue durée Fuck les Zemmours et les Morandinis J´ai de la mort à m´donner, j´suis comme Maradona La cellule familiale a volée en éclat Entre papaouté et puis mama lova
[Geule Blansh] À Des larmes dans tous mes titres J´men fou d´être sous-coté J´ai d´autres problèmes À l´heure où j´écris, sache que j´suis sous médic´ Les yeux rivés vers un beau ciel rose J´vide mon gobelet pour ceux qu´on pour toujours les paupières clauses
Pas la forme, pas le coeur à la fête Y´a de l´espoir tant qu´il y a de l´alcool Passe moi le Jin j´me casse la tête Pas de raison d´y croire on fera avec Privé des (prades?), ma vie ça l´affecte Heureux j´ai pas de quoi l´être Mais parait que tant que j´en crève pas c´est pas la mort
Mais pas facile mais j´garde la pêche Ça me fatigue mais j´garde la tête Haute, j´espère juste être À l´abris, avant d´être à la mort On s´voit là haut Ola ça craint Marf j´l´ai cru quand le sheytan m´a dit « Le paradis c´est par là, viens »
[JP Manova] Mon spliff est bourré de weed et je le remplis pour oublier qu´le mal de vivre c´est une maladie La vie : comment l´enjoliver ? J´ai pas appris ; des filtres : j´en aurais mis, mais j´ai pas l´appli´ Si ???, continuons d´avancer dans l´aventure urbaine La nature est belle et bien moins polluée que la nature humaine Le point auquel on est vulnérable est devenu officiel
Certains y voient la marque du Diable, et d´autres des signaux du Ciel Le nombre de gens debout qu´j´ai vu se mettre à ramper est sidérant Que l´Histoire se rappelle de nous, bien debout sur nos pieds, c´est différent
[Taïro] Assis tout seul, au fond de la pièce, rêve de luxe et de caisses De culs, de meufs et de sexe, j´crois qu´j´ai les symptômes de la détresse Je rends pas les coups, j´encaisse ; souvent tenu en laisse J´attaque avant qu´tu m´agresses, non, je n´aime pas trop les politesses J´passe mes nuits à chercher à l´ivresse, mets l´jour à la renverse
J´m´éparpille, je disgresse, j´distribue les directs J´gueule, j´fais tout c´qu´est risqué, j´enchaîne les maladresses À quoi bon rester discret quand t´as ma gueule, mon nom, mon adresse ?
[Taïro] Je trimbale ma peine D´où que je vienne, que j´aille ou que je traîne Je trimbale ma peine Tu peux rien faire pour moi Oh, je trimbale ma peine D´où que je vienne, que j´aille ou que je traîne Je trimbale ma peine Tu peux rien faire pour moi