Au grand dam´ de ma pauvre mère On me trouvait trop nonchalant à‚« Intelligent, mais peut mieux faire à‚» Signaient-ils invariablement.
à‚« Tété, vous n´êtes qu´un Jean-Foutre, un branleur Tété, vous n´êtes qu´un rigolo à‚» S´étouffaient-ils du maître à l´appariteur Excédés par mon à propos
Quand mes camarades, eux soignaient leur allure J´enfilais mon air de rien Fidèle à ma désinvolte nature J´enfilais mon air de rien Soignais mon air de rien
Pourtant, pourtant je n´étais pas bien méchant, non J´aimais même plutôt l´école Ainsi rien ne m´amusait tant que L´obséquiosité, le protocole
Forcément ça faisait moins rire ma mère J´avais beau être philosophe Elle était devenue dure en affaires J´avais beau y aller de mes strophes
Mes camarades, eux soignaient leur allure J´enfilais mon air de rien Fidèle à ma désinvolte nature J´enfilais mon air de rien Quand mes camarades, eux soignaient leur allure J´enfilais mon air de rien Fidèle à ma désinvolte nature J´enfilais mon air de rien, non
Certains préféraient garder leur bure J´enfilais mon air de rien J´imaginais d´innocentes postures J´enfilais mon air de rien
Soignais mon air de rien Soignais mon air de rien
L´air de rien Je soignais mon air de rien Ououh l´air de rien Soignais mon air de rien