Accourez au secours de ma mort violente, Amants, nochers experts en la peine où je suis, Vous qui avez suivi la route que je suis Et d´amour éprouvé les flots et la tourmente.
Le pilote qui voit une nef périssante, En l´amoureuse mer remarquant les ennuis Qu´autrefois il risqua, tremble et lui est avis Que d´une telle fin il ne perd que l´attente.
Ne venez point ici en espoir de pillage : Vous ne pouvez tirer profit de mon naufrage, Je n´ai que des soupirs, de l´espoir et des pleurs.
Pour avoir mes soupirs, les vents lèvent les armes. Pour l´air sont mes espoirs volagers et menteurs, La mer me fait périr pour s´enfler de mes larmes.