En un petit esquif éperdu, malheureux, Exposé à l´horreur de la mer enragée, Je disputais le sort de ma vie engagée Avec les tourbillons des bises outrageux.
Tout accourt à ma mort : Orion pluvieux Crève un déluge épais, et ma barque chargée De flots avec ma vie était mi-submergée N´ayant autre secours que mon cri vers les cieux.
Aussitôt mon vaisseau de peur et d´ondes vide Reçut à mon secours le couple Tyndaride ! Secours en désespoir, opportun en détresse.
En la mer de mes pleurs porté d´un frêle corps, Au vent de mes soupirs pressé de mille morts, J´ai vu l´astre besson des yeux de ma maîtresse.