Auprès du foyer viens près de moi t’asseoir, Yvonne ! Disons-nous « Adieu » ! par ce lugubre soir D’Automne ! Ne pars que demain, car le Vent cette nuit
Fait rage ! Cuirasse ton cœur gros d’angoisse et d’ennui : Courage !
Kénavo ! Kénavo ! Puisque mon grand bateau Va s´en aller bientôt Kénavo ! Kénavo ! Kénavo ! Dans un dernier sanglot ! Quittons nous sur ce mot : Kénavo !
- Si tu vois pleurer, regrettant son garçon, Ma mère
Fais mollir sa peine avec une Chanson Légère ! - Reste à ses côtés, chaudement bien serré Contre elle !... - Ne me retiens pas quand un devoir sacré M´appelle !
Espère trois ans ton ami Jean-Louis, Et pense Qu´il n´aime ici-bas que toi, sa mère et puis La France ! - De ces amours-là ta Promise n´est pas Jalouse ! - Promise au départ, au retour tu seras Épouse !