Pauvre Comédien, pourvu que tu le veuilles, Autour de Rosalinde errant avec douceur, Un peuple enchanté, loin du pâle régisseur, T´apparaît sous les verts abris où tu l´accueilles.
L´aube rose a pleuré sur les fleurs que tu cueilles. Fou de satin vêtu, Cidalise est ta soeur, Et, toujours sous la nue errant comme un chasseur, Tu portes sur ton front doré l´ombre des feuilles.
Le ruisseau, qui te parle en un beau rhythme ancien, Lorsque tu passes, dit: C´est un musicien! Et, comme au rossignol, t´adresse des murmures.
Et, livrant au vent, près de la source où tu bois, Sa joue en fleur, que souille encor le sang des mûres,