Ainsi qu´un orage tonnant A la voix des magiciens, Le cor éveille, en résonnant Sur les coteaux aériens, Le choeur des vents musiciens.
Sonnez, piqueurs galonnés d´or! Parmi les aboiements des chiens Qu´il est joyeux le son du cor!
Dans le clair matin rayonnant, Plus d´ennuis et plus de liens Au bois sauvage et frissonnant Qui n´a que des loups pour gardiens! Éclatez, cris olympiens, Encor! Encor! Encor! Encor! O chasseurs, francs bohémiens, Qu´il est joyeux le chant du cor!
Le soleil embrase, en tournant, Les gorges de ces monts anciens, Et l´on croit y voir maintenant Briller cent rubis indiens. O sanglier géant, tu viens
Tomber dans ce riche décor: Hurrah! bons chiens patriciens! Qu´il est joyeux le chant du cor!
Envoi.
Prince, les beaux tragédiens Que ces chiens au rapide essor, Et dans les vents éoliens Qu´il est joyeux le chant du cor!