Quand s´élancent leurs strophes d´or, Il faut aux Odes qu´on admire, Pour leur faire prendre l´essor, Les instruments et leur délire. Mais toi, mais toi, tu peux les lire !
Car la Muse t´aime, et tu vois Qu´elle n´a plus besoin de lyre Avec les chansons de ta voix.
Ta grave, ta charmante voix, Pure comme un cristal féerique, Est parfois si douce ! et parfois Brûlante comme un vent d´Afrique. Telle, à son rhythme symétrique Prêtant les colères des Dieux, Sappho, la déesse lyrique, Parlait aux flots mélodieux.