Un oeil crevé, le front déchiré par les flammes, Et n´ayant plus qu´un peu de vie en son oeil blanc, Ce pompier tout couvert de poussière et de sang
Expirait dans la nuit et dans la boue infâmes.
O philanthrope ému, tandis que tu déclames, Une poutre embrasée avait troué son flanc. Pour la première fois ayant quitté son rang, Il s´en allait, tragique et seul, où vont les âmes.
Au bord du lit de camp, dans le poste éveillé Pour l´accueillir, son bras velu traînait, souillé Partout d´un sang épais et noir comme une lie.
Je voyais près de moi pendre ce bras guerrier, Et j´y lus: Pour la vie amour a Rosalie, Inscrit en rose dans un rameau de laurier.