Je regarde tourner la machine à laver Le monde est bien fait elle nettoie mes regrets Je remplis mes placards de boites de conserves De quoi tenir un siège une guerre nucléaire Je repense à la barmaid du coin de la rue
Dans des scènes obscènes qui n´en finissent plus Pendant que toi Tu es avec un homme bien mieux que moi
Je ne veux plus de nouvelles Ni de toi ni du ciel Je ne veux plus de nouvelles Du fin fond de ma nuit à l´ombre de moi même Je ne veux plus de nouvelles Ni de toi ni du ciel
Je déchire mes souvenirs et ce vieux papier peint Reste quelques fêlures à enduire dans les coins On se recroisera peut être dans la ville Un soir par hasard sans qu´on s´assassine Ca ne s´apprend pas la solitude
Tu sais c´est elle qui m´a prise par le cou Comme un train Qui va trop vite ou bien qui va trop loin
Je ne veux plus de nouvelles Ni de toi ni du ciel Je ne veux plus de nouvelles Du fin fond de ma nuit à l´ombre de moi même Je ne veux plus de nouvelles Ni de toi ni du ciel Je ne veux plus de nouvelles Ni de toi ni du ciel
Un jour je te parlerai au téléphone Entendre cette voix comme celle d´un fantôme Qui me manque plus que tout Dans le silence de ma geôle
Je ne veux plus de nouvelles Ni de toi ni du ciel Je ne veux plus de nouvelles Du fin fond de ma nuit à l´ombre de moi même Je ne veux plus de nouvelles Ni de toi ni du ciel
Je ne veux plus de nouvelles Ni de toi ni du ciel
Je regarde tourner la machine à laver Le monde est bien fait elle nettoie mes regrets