Un beau matin, c´est le mois de juin. Oh, mon amour, je ne suis plus très loin. J´ai bien tenu vingt kilomètres au moins, Pendu derrière un char à foin.
Mon pays, C´est ici. C´est ici que j´ai grandi. Mon pays, C´est ici. C´est d´ici que je suis parti, oui. Cette fois, je jette ma valise aux orties.
Je reconnais un grand cerisier Où je picorais en guettant le fermier, Quand un grand doute a coupé ma faim: Des petits vers blancs habitaient mon festin.
La campagne, C´est ainsi. C´est ainsi que j´ai grandi, oui. La campagne, C´est ainsi.
C´est ainsi que je suis parti, oui. Cette fois, je jette ma valise aux orties.
Hippolyte!
Derrière ce champs de maïs bien mûr, Je me suis soulagé d´un grand poids. Un chien errant en a fait son repas. C´est surprenant mais par ici, c´est comme ça.
Mon pays, C´est ici. C´est ici que j´ai grandi. Mon pays, C´est ici. C´est d´ici que je me marie, oui. Cette fois, je jette ma valise aux orties.