J´suis resté quinze minutes la tête ancrée dans le bitume Je me suis noyé dans les rues en enchaînant les boulevards Comme si y avait, au fond, quelque chose à y voir
Une fucking interprétation de son sourire au coin du bar En dansant dans la street j´ai fait cracher mes poumons Pour qu´ils vident l´envie qu´ils avaient de crier De ne plus jamais la voir disparaître la nuit S´envoler dans les ombres Comme au tout premier soir
Soleil, soleil, des jours sans fin Merveille, merveille, contre son sein Soleil, soleil, main dans la main Merveille, merveille, comme un dessein
Je resterais bien des heures à me noyer Dans les verres opaques des terrasses enfumées À contempler les visages qui s´épanouissent
A contempler le sien avant qu´il ne s´esquisse Un peu comme les couleurs primaires qui parfois s´évanouissent Pour devenir pastels, aquarelles ou métisses Un peu comme la nuit blanche qui retient le sommeil Paumé dans l´ivresse et baigné de lumières Elle me happe, et m´échappe, faut que je la rattrape
Soleil, soleil, des jours sans fin Merveille, merveille, contre son sein Soleil, soleil, main dans la main
Merveille, merveille, comme un dessein
Un peu comme les couleurs primaires qui parfois s´évanouissent
Pour devenir pastels, aquarelles ou métisses Un peu comme la nuit blanche qui retient le sommeil Paumé dans l´ivresse et baigné de lumières Elle me happe, et m´échappe, faut que je la rattrape