đŸ’ƒđŸŽ€ Paroles de chanson Française et Internationnales đŸŽ€đŸ’ƒ

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Artiste : Tim Dup
Titre : Vendredi soir
Vendredi soir, on allume une cigarette
MĂȘme les non-fumeurs s’émerveillent des cendres platines
Qui se consument dans l’étuve mauve, de la nuit qui s’installe

Ça s’apprĂȘte, les phares luisent, les rues s’époumonent
La chaleur monte et les corps se renversent
Les verres s’entrechoquent, les pas se resserrent
La voie lactĂ©e s’esquisse comme une frĂȘle aquarelle
On rentre du boulot, et on aimerait s’évaporer
Dans les vapeurs des liqueurs et des images subliminales
Y laisser au fond des pintes, des gobelets rouges en plastique
Le quotidien banal et ennuyeux, des semaines passées à la verticale
On va retrouver ceux qui sont cher Ă  nos yeux, Ă  nos Ăąmes
Ou dĂ©couvrir ce qu’on ne connait pas encore
On va parler mille langues dans les bars, dĂ©chiffrer les lettres d’or

FĂȘter les premiĂšres et seconde fois
On se presse dans les queues des théùtres et cinéma
Des petites salles sombre et des grands opéras
Panser nos ventres et nos cƓurs, se baigner de lueur
Se rappeler qu’on est vivant, qu’on est pas grand-chose
Et qu’on s’apprend les uns des autres
Ça file ensuite dans les pubs, ou dans les clubs
Quand les bouteilles à petit prix ont été descendue
D’un trait d’un seul, les shots à terre, les mains en l’air
Chercher la transe de ceux qui ne pensent plus
S’abandonner, n’ĂȘtre plus, s’emballer comme s’électrise les BPM
Certains prennent des choses pour oser se faire je t’aime

Quand d’autres y parviennent plus simplement c’était dit quoi
Pas facile d’y voir bien clair
Sur les pistes enfumées par la sueur de ceux qui veulent se plaire
Pour les plus téméraires, ça finit dans des sofas ou des canapé-lit
Des petites chambres de bonne, parfois chez les parents
On y essaye de taire le bruit des corps qui n’y peuvent rien qui se dĂ©sire
Mourir d’envie, plonger sa jeunesse, prolonger l’ivresse
Jusqu’au petit matin du samedi
Et Ă  l’heure bleu, quand le ciel se pare de couleurs gĂ©nĂ©tiques
On s’égare
Souvent on dĂ©faille devant la possibilitĂ© d’un quotidien Ă  deux

Comme si demain étant, on assumait plus vraiment
Certains prennent des croissants, certaines prennent des taxis
Mais juste avant, au moins une fois encore
On se drape l’un dans l’autre