Dis-moi, Giovinella, n´entends-tu pas la voix Le doux appel de ton voisin François ? Tu fais la rebelle, tu veux bouder encore Mais c´est fini, oublions tous nos torts La grande bleue qui joint nos deux pays
Semble nous murmurer "Soyons unis"
Pourquoi ne pas venir, ô Giovinella Si de nos souvenirs tu te rappelles Allons, voyons, il ne faut pas attendre Tu sais qu´au fond on est faits pour s´entendre La vie à l´avenir sera plus belle Quand tu me reviendras, Giovinella !
Croyant te séduire, un autre, sans détour S´en vint, un jour, pour te faire la cour Malgré ses sourires, vous vous entendiez mal Car il était très jaloux et brutal Oui, toi, pour que ton bonheur soit complet Tu aimes te donner à qui te plaît
Pourquoi ne pas venir, ô Giovinella Si de nos souvenirs tu te rappelles
Allons, voyons, il ne faut pas attendre Tu sais qu´au fond on est faits pour s´entendre La vie à l´avenir sera plus belle Quand tu me reviendras, Giovinella !
Je t´ai dit moi-même parfois des mots méchants Mais toi aussi, tu m´en as dit souvent Pourtant quand on s´aime, avoue-le franchement, Il vaut mieux tout que d´être indifférents Tu sais qu´un vieux proverbe a dit un jour "Se disputer, c´est encore de l´amour"
Pourquoi ne pas venir, ô Giovinella Si de nos souvenirs tu te rappelles Allons, voyons, il ne faut pas attendre Chacun, faisons un pas pour nous entendre La vie à l´avenir sera plus belle Sur nos deux rivieras, Giovinella !