Sous le ciel mexicain Dont le soleil a les reflets de la gentiane Et dont le vent a le parfum
De la savane Descendants des montagnes on voit parfois Venir d´étranges caravanes Que dirige un beau cavalier Vers la vallée
José le caravanier Sur les monts ensoleillés Se détache à l´horizon Suivi de ses compagnons On le voit dans le matin Prendre les petits chemins Tout en chantant ce refrain Que son cheval connaît bien : J´aime le vent qui m´arrête J´aime la pluie qui me fouette J´aime le soleil si chaud Qui vient me brûler la peau
Et je vais à l´aventure A travers la nature En n´ayant d´autre loi Que ma loi Trottant du matin au soir Monté sur mon cheval noir Ainsi s´en allait José José le caravanier
Quand après bien des jours De longs voyages il s´en revenait vers la ville Les filles s´approchaient de lui Tendres et dociles Mais délaissant tous ces bonheurs trop courts Et ces amours par trop faciles Son cœur n´avait qu´un seul désir..... Toujours partir.
Mais un jour dans la vallée José le caravanier Rencontra sur son chemin La fille d´un vieil indien Sa robe aux mille couleurs Dissimulant ses rondeurs Se balançait dans le vent Au gré de son corps troublant "J´aime ton petit visage J´aime aussi ton air sauvage J´aime ton regard si chaud Et le doux grain de ta peau Et je t´offre l´aventure A travers la nature Tu n´auras d´autre loi Que ma loi" Depuis ce jour l´on peut voir Trottant sur le cheval noir
La fille au teint basané Bien serrée contre José José le caravanier