Puisqu´on ne peut fléchir ces jalouses gardiennes Ah! laissez-moi conter mes peines et mon émoi...
Vainement, ma bien-aimée, On croit me désespérer Près de ta porte fermée Je veux encore demeurer. Les soleils pourront s´éteindre Les nuits remplacer les jours Sans t´accuser et sans me plaindre Là, je resterai toujours, toujours.
Je le sais, ton âme est douce Et l´heure bientôt viendra Où la main qui me repousse Vers la mienne se tendra. Ne sois pas trop tardive À te laisser attendrir Si Rozenn bientôt n´arrive Je vais hélas! mourir, hélas! mourir.