Jâai gardĂ© longtemps le souvenirDe ton visage et de ton nomEn emportant aussi le doux dĂ©sirEt puis le rire des saisons.Jâai gardĂ© longtemps le souvenirDe toi, Ălise, et de non nomIl reste en moi un Ă©trange plaisirDâavoir connu la dĂ©raisonEt puis le tempsSâest fait plus longTu es partie, ce fut la nuit.Et si je garde encore le souvenirDu pays triste oĂč nous vivionsJe garde au fond du cĆur Ă en mourirVivant ce feu de la passion.Pourtant je garde encore le souvenirQui ne sâeffacera jamaisJe nâai jamais connu dâautre dĂ©sirQue toi, Ălise, et je dis vrai.