Quand Mattéo le jeune Corse Pour échapper à son destin Plein de vigueur et plein de force Quitta son village un matin Il avait le coeur gros sans doute
De s´en aller comme un fuyard Mais se retournant sur sa route Il dit dans un dernier regard :
"Adieu clocher de mon village Vers le maquis le plus sauvage Je dois partir m´exiler désormais Bien loin du monde et de celle que j´aimais Mais dans mon cœur j´ai son image Qui me donnera le courage De partir seul et de vivre en proscrit Adieu je pars et je prends le maquis." (x2)
Profitant d´une nuit sans lune Au village il est revenu Mais à la porte de sa brune Il trouve un autre, un inconnu, Son cœur a beau crier vengeance
Trop de chagrins l´ont désarmé Vers le maquis, refuge immense Il est parti, désemparé
"Adieu clocher de mon village Vers le maquis le plus sauvage Je dois partir m´exiler désormais Bien loin du monde et de celle que j´aimais." Combien de fous à son image Pour une belle trop volage Avec les plus légendaires bandits Sont devenus les rois du maquis ? (x2)