Depuis longtemps, je souffre, c´est terrible, J´aurais voulu implorer ton pardon Je t´ai trompée et cela c´est horrible Car notre amour était pourtant profond Si tu pouvais mesurer ma souffrance
Lire en mon cœur l´immense désespoir Tu trouverais, malgré ta répugnance, Toute la bienveillance Pour me rendre l´espoir
Mais hélas, je pleurerai sans cesse Maudissant ma stupide faiblesse Dans le silence Angoissant de mes nuits Toujours je pense A mon bonheur enfui Par pitié, maîtrise ta colère Et surtout redis-toi bien tout bas Que je t´aimais et que j´étais sincère Ne sois pas trop sévère, Ne me méprise pas !
J´aurai toujours devant moi ton image
Comme autrefois, au temps de nos amours Quand je couvrais de baisers ton visage Ton front si pur et tes yeux de velours Oui, je gravis mon pénible calvaire Car j´ai brisé de par mes propres mains Notre bonheur, notre joie de naguère Pour un acte vulgaire Qui fut sans lendemain !
Mais hélas, je pleurerai sans cesse Maudissant ma stupide faiblesse Car j´ai l´empreinte De tes brûlants baisers De ton étreinte Qui savait me griser Par pitié, maîtrise ta colère Et surtout redis-toi bien tout bas Que je t´aimais et que j´étais sincère